Les gaz à
effet de serre (GES) sont peu abondants dans la
nature. C'est l'activité humaine qui modifie
leur concentration dans l'atmosphère. Sans
les gaz à effet de serre, la température
moyenne de la Terre serait de -20°C au lieu
de +15°C.
Le mécanisme de l'effet de serre est le
suivant : le sol réémet vers l'espace
des rayons infrarouges que certains gaz - les
GES, interceptent et rabattent vers le sol, augmentant
ainsi la température.
Quels sont les gaz
responsables de l'effet de serre
?
- le gaz carbonique (CO2) - combustions, déforestation,
décomposition de la biomasse. Ce gaz contribue
à 50% à l'effet de serre.
- le méthane (CH4) - certaines cultures
et élevages
- l'oxyde nitreux (N2O) - certaines combustions,
engrais azotés
- l'ozone troposphérique (O3) - stratosphère
(protection contre les ultraviolets B) et celui
de la basse altitude
- CFC et HCFC : gaz de synthèse responsables
de l'attaque de la couche d'ozone - circuits de
réfrigération, expansion des mousses,
bombes à aérosols...),
- Les substituts des CFC (HFC, PFC, SF6)
Les conséquences
du réchauffement de la Terre entraînent
:
- des modifications importantes des phénomènes
météorologiques : inondations, cyclones,
crues, orages, élévation du niveau
des mers
- un déplacement des zones climatiques
propres à tel ou tel type de culture, d'élevage
ou de forêt
- l'extension des zones où peuvent prosp&rer
les vecteurs d'épidémies (maladies
infectueuses, affections cardiorespiratoires notamment)
- une augmentation du coût des dommages.
On
estime que pour une augmentation de la température
de +2,5°C, le coût pour les pays
développés serait de l'ordre
de 1 à 1,5% du PIB mondial.
Pour les pays en voie de développement,
il est estimé à plus de 2%
du PIB mondial.
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Les pays de l'OCDE sont à
''origine de 50% des émissions de GES.
Entre 1990 et 1998, les émissions ont augmenté
de 4% dans les pays de l'OCDE. Selon l'OCDE, sur
la période 1990-2020, l'accroissement des
émissions de CO2 serait de + 38% dans les
pays de l'OCDE contre + 100% hors OCDE.
En France, les émissions de CO2 ont augmenté
de 7% en 2003 dans l'habitat privé et les
bureaux et sont restées stables dans les
transports (+ 0,1%). Entre 1990 à 2003,
la progression a été de 23% dans
le secteur des transports contre 14% pour l'habitat
et les bureaux. (source : Mission interministérielle
de l'effet de serre)
- 1985 : Convention de Vienne pour la protection
de la couche d'ozone (Nations Unies)
- 1988 : Création du groupe Intergouvernemental
sur l'Evolution du Climat (GIEC/PNUE)
- 1992 : Convention-Cadre des Nations Unies sur
les changements climatiques (Rio de Janeiro),
ratifiée par la France le 25 mars 1994
- 1997 : Conférence des Parties de Kyoto,
Protocole de Kyoto (Nations Unies - troisième
session)
- 2003 : Conférence des Parties de Milan
(Nations Unies - neuvième session)
Le protocole de
Kyoto est entré en vigueur le mercredi
16 février 2005.
Traité international conclu
le 12 décembre 1997 à Kyoto (Japon)
soumis à une procédure de ratification.
Le protocole doit être ratifié par
au moins 55 pays qui représentent au moins
55% des émissions de CO2 des pays industrialisés.
- nombre de pays ayant ratifié le protocole
: 184 (juin 2009)
- nombre de pays signataires
ayant accepté de réduire leurs émissions
: 38 pays industrialisés (pays de l'Annexe
1)
Le traité fixe un objectif de réduction
des émissions de 5,2% en moyenne entre
2008 et 2012 par rapport aux niveaux de 1990 concernant
6 gaz à effet de serre dont le CO2.
Le traité prévoit différents
mécanismes de flexibilité dont les
permis d'émission qui permettent de vendre
ou d'acheter des droits à émettre
entre pays industrialisés.
En Europe, le système
d'échange de permis d'émission est
entré en vigueur le 1er janvier 2005.
Protocole
de Kyoto
En
savoir + sur le système d'échange
de quotas d'émission de gaz à effet
de serre
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