Le tourisme de masse, outre le
fait de se concentrer sur les façades littorales,
se caractérise par une faible prise en
compte des impacts sur l'environnement ainsi qu'une
coupure avec les populations locales.
Le potentiel touristique se situe au sein des
sociétés rurales et dans des environnements
naturels encore préservés. Cette
tendance, qui n'est pas récente, s'est
concrétisée par une implication
de plus en plus importante des collectivités
territoriales en France ainsi que par le dynamisme
du secteur associatif.
Les initiatives ont peu à peu débouché
sur le concept de tourisme
solidaire. Impliquant une relation
de solidarité entre le touriste et les
populations d'accueil, le tourisme solidaire
participe à
la lutte contre la pauvreté et s'inscrit
dans une démarche de long terme.
Il se concrétise le plus souvent
par le soutien à des projets de développement
(par le biais du reversement d'une partie du prix
du voyage) ou la participation à un fonds
d'entraide.
Outre son impact économique, le tourisme
solidaire contribue également à
faire évoluer l'image des pays du Sud et
au partage de culture, une expérience enrichissante
sur le plan humain.
Une des particularités du tourisme solidaire
est d'être le fait de petites structures,
qui se sont spécialisées sur un
créneau et un ou plusieurs pays en apportant
leur appui à des projets de développement.
L'Organisation Mondiale du Tourisme est à
l'origine du "Code mondial d'éthique
du tourisme" adopté le 1er octobre
1999.
En 2000, le Secrétariat d'Etat au Tourisme
a élaboré, en concertation avec
des opérateurs français, la "Charte
nationale d'éthique du tourisme".
Les professionnels signataires s'engagent à
privilégier un tourisme respectueux des
équilibres écologiques, économiques
et socioculturels.
Des expérimentations de tourisme durable
dans plusieurs territoires français, à
la demande du Ministère du tourisme.
Chiffres-clés
Perspectives pour 2020 : les arrivées
de touristes dans le monde s'élèveront
à 1,56 milliard contre 565 millions en
1995 et 900 millions en 2007.
L'Europe, qui restera la première région
réceptrice dans le monde, ne représentera
plus que 46% des arrivées contre 60% en
1995.
Source : Organisation mondiale du tourisme
Initiatives
pour sensibiliser le grand public
- Le Programme
des Nations Unies pour l'environnement (Unep)
a lancé en mars 2008 la campagne "Passeport
vert" relayée par un site. L'objectif est
d'informer le grand public de l'impact environnemental
de l'activité touristique et d'inciter
aux bonnes pratiques dans l'ensemble du secteur.
- En 2004, l'Office National des Forêts
a élaboré une charte et un label
avec une vingtaine de campings installés
sur le littoral atlantique afin qu'ils sensibilisent
le public à la nature et au patrimoine
local, tout en adoptant une gestion rigoureuse
des ressources.
- L'association Longitude 181 Nature a lancé
la charte internationale
du plongeur responsable en février
2002. Adoptée par la Fédération
française d'études et de sports
sous-marins, elle vise à mettre en place
les conditions de plongée optimales pour
préserver les richesses de la mer.
Liens
Organisation
mondiale du tourisme
Atout
France (Agence de développement touristique de la France)
Unep
ONF
Charte
internationale du plongeur responsable
Voir
aussi
Voyage
solidaire à l'étranger : les repères
indispensables
Tourisme
: sommaire
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