Lancée
le 3 juillet 2013 à Paris, la fédération
des femmes administrateurs s'est fixée
comme objectif de rééquilibrer les
pouvoirs et compétences au sein des conseils
d'administration et de surveillance dans les entreprises
françaises, à travers les quotas
institués par la loi Zimmermann du 27 janvier
2011.
Présidée par Agnès Bricard,
Présidente du Conseil Supérieur
de l'Ordre des Experts-Comptables, la fédération
regroupe 5 associations de femmes qui exercent
des responsabilités dans des secteurs-clefs
:
- l'association des femmes diplômées
d'expertise comptable administateurs site
- l'association femmes AAA+ (avocates) site
- l'association française des femmes juristes
site
- l'association des femmes huissiers de justice
site
- l'association administration moderne site
Les compétences fondamentales
d'un administrateur se déclinent à
la fois sur le plan sectoriel, managérial,
fonctionnel (RH, développement...), géographique
et linguistiques.
Selon l'IFA, ces compétences doivent s'inscrire
dans 6 principes fondamentaux :
- le respect de l'éthique
- la réflexion stratégique
- la capacité de jugement
- l'engagement et le sens des responsabilités
- la capacité de communiquer
- le développement de l'intelligence de
groupe
Un an après son lancement en juin 2013,
la Fédération
des Femmes Administrateurs a présenté
un état des lieux de la situation dans
les entreprises françaises.
Les constats et les
points bloquants
l'homogénéité des profils
43% des femmes administrateurs élues en
2012 venaient du secteur de la finance.
la défiance des grandes entreprises
contrairement aux PME-PMI
Le nombre de femmes augmente dans les Conseils
du fait de la loi du 27 janvier 2011.
le cumul des mandats
Une loi est nécessaire pour limiter le
nombre de mandats d'administrateurs (entre 3 et
5).
Les
enjeux
le renouvellement des profils
Il passe par un changement des mentalités
dans les entreprises françaises et davantage
de diversité.
les procédures de sélection dans
les différents comités du Conseil
: audit, nomination, rémunération,
stratégique
Pour être candidat(e) à l'un de ces
conseils, il faut d'abord être nommé(e)
au conseil d'administration.
c'est la transparence des circuits de nomination
qui pose problème dans le secteur public.
A noter
- La loi Sauvadet du 12 mars 2012 a étendu
au secteur public l'obligation d'un quota de 40%
dans les établissements publics. Le quota
de 40% s'applique également aux nominations
concernant les emplois d'encadrement supérieur
et aux dirigeants.
Environ 1 200 établissements publics sont
concernés (exemple : CNRS, Météo
France, Château de Versailles...).
Un bilan sera présenté à
l'automne 2013.
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